Les enfants, c'est plus ce que c'était!
Pas question pour la sorcière Babau de manger cinq fruits et légumes par jour. Ce qu'elle adore plus que tout se résume à un seul plat: la salade de Babau. Ingrédient: un enfant.Partie en reconnaissance pour sa cueillette du jour, la sorcière Babau ne veut manger ni salade verte, ni salade d'endives, encore moins de la chicorée. Direction le village d'à côté.
Mal réveillée, traînant les pieds pour aller à l'école, Babette saute dans une flaque d'eau et, ni une ni deux, se retrouve dans le grand sac de la sorcière Babau! Mais les enfants, c'est plus ce que c'était. Quatre couettes plantées sur la tête, Babette ne se laisse pas impressionner par la vilaine ogresse. Elle bondit sur Babau, la mord jusqu'aux os et persuade la vieille chouette qu'elle ferait une bien maigrichonne salade. Dépitée, Babau renvoie sa proie à l'école. Ce serait sans compter sur la vengeance tonitruante de la gamine coriace...
Avec ses airs de conte classique sur la peur, l'enlèvement et l'enfant dévoré par l'adulte, "La salade de Babau" ne provoque aucune indigestion. On a tremblé juste ce qu'il faut comme des poulets frits car cette terrible petite Babette a plus d'une corde à son arc face au danger. Finalement, herbes folles et châtaignes ne font pas si mauvaise salade que cela. C'est ainsi que Babau cessa de manger les enfants...
Isabelle Wlodarczyk dédramatise les histoires de sorcières en mettant en scène une sacrée petite fripouille sacrément débrouillarde. Couleurs douces et chaudes, les illustrations de Grégoire Mabire rendraient presque l'ogresse sympa! Un comble...
D.L.
Mijade, à partir de 4 ans.
Les auteurs
Isabelle WlodarczykElle habite sous le soleil du Languedoc Roussillon. Après de longues études de russe et de philosophie, elle a passé l’agrégation de lettres, animé des ateliers de théâtre pour les adolescents, et, finalement, a décidé de mettre entre parenthèses son métier d’enseignante pour exercer sa passion de toujours : écrire des histoires pour les enfants et les adolescents. Des contes qui se nourrissent de son amour des vieux mots, des livres de philosophie pour les petits, des romans pour les plus grands, et des albums illustrés pour savourer les mots en images.
Grégoire Mabire a été formé à l’institut St-Luc à Bruxelles. Aujourd’hui il exerce le métier d’illustrateur et d’auteur depuis plus d’une douzaine d’années et ce principalement pour l’édition et la presse jeunesse.
Les techniques les plus souvent utilisées sont l’aquarelle, l’encre, mais également la gouache, et parfois l’acrylique. La palette graphique, elle aussi, fait partie des outils de création.
Les illustrations ont un style relativement classique, la première intention sur chaque image étant sa lisibilité immédiate. On y trouvera le plus souvent possible de l’humour et surtout de l’expressivité.
Rendez-vous au printemps prochain car l'illustrateur nous annonce une nouvelle histoire avec des loups... En primeur, il nous en offre une première illustration sur son blog ainsi que quelques planches du storyboard :